Cette fois, les conditions de délivrance des visas pour la France pourraient être mieux coordonnées et se dérouler avec plus de courtoisie. Ce qui n’est pas toujours le cas de la part de quelques fonctionnaires du consulat qui font de l’excès de zèle alors que des visas de complaisances sont souvent délivrés à des jeunes africaines souvent sans instruction de base mais soutenues dans leur démarches par des concubins Français (...).
L’utilisation de la biométrie intervient plusieurs mois après la visite de Nicolas Sarkozy au Gabon et la volonté affichée du gouvernement français d’appliquer l’accord sur les flux migratoires entre le Gabon et la France signé le 5 juillet.
La généralisation des systèmes de traçage des êtres humains suscite de nombreuses interrogations. Avec la vidéo-surveillance, l’utilisation de la biométrie appliquée à l’homme (elle est déjà largement utilisée pour les animaux) pose des questions bioéthique.
De plus, les technologies d’identification posent des problèmes qui leur sont particuliers, par exemple elles ne sont en général pas révocables : on ne peut pas changer ses empreintes digitales, son iris ou la forme de son visage aussi facilement qu’on change un mot de passe.
La biométrie est une technique globale visant à établir l’identité d’une personne en mesurant une de ses caractéristiques physiques. Il peut y avoir plusieurs types de caractéristiques physiques, les unes plus fiables que d’autres, mais toutes doivent être infalsifiables et uniques pour pouvoir être représentatives d’un et un seul individu.
D’autre part, comme nous allons le voir, les caractéristiques physiques sont loin d’être si parfaites et si précises, et l’on atteint très vite des limites pour ces techniques.
La biométrie présente malheureusement un inconvénient majeur. En effet aucune des mesures utilisées ne se révèle être totalement exacte car il s’agit bien là d’une des caractéristiques majeures de tout organisme vivant : on s’adapte à l’environnement, on vieillit, on subit des traumatismes plus ou moins importants, bref on évolue et les mesures changent.
Prenons le cas le plus simple, celui des empreintes digitales (mais on notera que la même chose s’applique à toute donnée physique). Suivant les cas, nous présentons plus ou moins de transpiration ; la température des doigts est tout sauf régulière (en moyenne, de 8 à 10° Celsius au-dessus de la température ambiante).
Il suffit de se couper pour présenter une anomalie dans le dessin de ses empreintes. Bref, dans la majorité des cas, la mesure retournera un résultat différent de la mesure initiale de référence. Or il faut pourtant bien réussir à se faire reconnaître, et en réalité cela marchera dans la plupart des cas car le système autorise une marge d’erreur entre la mesure et la référence.
FIN/IPG/JRA/2007
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