Le communiqué final du Conseil des ministres stipule que « le réseau inter-villageois d’eau potable d’Ekouk, dans le département du Como-Kango sera inauguré ».
On rappelle que chaque année, les Nations Unies organisent la Journée mondiale de l’eau. C’est toute l’année 2008 qui a été déclarée Année mondiale de l’assainissement. Car, pour une grande part, là réside le problème aujourd’hui.
Sur la planète, plus d’un milliard de personnes manquent d’eau. Cette situation perdure dramatiquement et il y a peu de chance pour qu’elle s’améliore rapidement.
En 2002, la Déclaration du millénaire était adoptée par les Nations Unies et prévoyait, dans son septième objectif de « Réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable ». On sait aujourd’hui qu’il ne sera pas atteint.
Comme chaque année depuis 1993, l’Onu veut sensibiliser l’opinion par cette Journée mondiale, invariablement programmée le 22 mars, sauf cette année où elle est avancée au 20 pour cause de fête pascale exceptionnellement précoce.
2008 a aussi été déclarée Année mondiale de l’assainissement et c’est ce thème qui préside cette Journée du 20 mars. Car en effet, le problème ne concerne pas seulement la quantité d’eau disponible mais aussi sa qualité.
Selon l’Onu, 2,6 milliards de personnes ne bénéficient pas d’installations suffisantes pour assainir l’eau. Ce sont autant d’enfants, de femmes et d’hommes qui n’ont à leur portée que de l’eau souillée, vecteur de maladies.
Les diarrhées sont une des causes principales de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans les pays pauvres. Pour l’essentiel, ces maladies sont dues à des agents pathogènes provenant d’excréments humains et la cause directe de leur propagation est l’insalubrité de l’eau.
On peut mettre des chiffres terriblement concrets sur cette analyse : selon une étude de l’Unicef sur les données de 2004, 5.000 enfants sont morts chaque jour des conséquences d’une diarrhée et pour 88 % de ces décès, la cause première était l’eau insalubre.
L’étude égrène d’autres chiffres dont celui-ci : la part de ces décès qui pourraient être évités par une amélioration des installations d’assainissement d’eau est de deux tiers...
Les problèmes sont criants en Afrique mais d’autres pays sont confrontés à des situations qui s’aggravent, comme le Mexique ou l’Inde, qui dépassera probablement 1,5 milliard d’habitants en 2050, et dont l’agriculture aura encore plus besoin d’eau.
FIN/IPG/PJG/2008
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