LIBREVILLE, 22 août (Infosplusgabon) - Un perroquet gris volé dans une animalerie amandinoise, a été retrouvé, rapportait jeudi La Voix du Nord. Le Perroquet gris du Gabon est recherché car c’est la seule espèce du genre Psittacus. Le gris du Gabon habite une grande partie de l’Afrique occidentale. Pesant environ 500 grammes, il se nourrit de graines dans les forêts et les plantations. Il était déjà un oiseau de compagnie dans la Rome antique. C’est le meilleur parleur des perroquets et le plus vendu en France. Le nombre de gris du Gabon régresse à cause du déboisement et du négoce.
Un couple de Saint-Amand-les-Eaux comparaîtra au mois de décembre devant le tribunal correctionnel de Valenciennes pour le vol d’un perroquet dans une animalerie. Le marché des Nouveaux animaux de compagnies (NAC) poursuit son ascension, poussant parfois l’homme à pêcher par convoitise.
Ce fut le cas d’un couple d’Amandinois âgé d’une trentaine d’années. Certainement rebutés par le tarif prohibitif de l’animal, ils avaient réussi à voler un perroquet gris du Gabon dans une jardinerie-animalerie de Saint-Amand-les-Eaux. Un préjudice qui s’élevait à 1 500 E pour l’animal certes autorisé à la vente, mais recensé parmi les espèces quasi menacée (NT) par l’union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
Près de deux mois auront été nécessaires aux enquêteurs du commissariat de Saint-Amand pour identifier le couple après avoir multiplié les auditions du personnel du magasin. Il s’agissait d’habitués de la jardinerie-animalerie.
La perquisition au domicile des auteurs a permis aux policiers d’y retrouver le perroquet volé, accompagné d’un second animal de la même espèce. Il y avait également deux vivariums contenant un boa constrictor et un python molurus albina de couleur jaune et blanc. Des animaux qu’affectionnait tout particulièrement le couple à en croire le nombre d’ouvrages dédiés aux volatiles et aux reptiles retrouvés dans la bibliothèque des deux gardés à vue.
Cependant, les deux Amandinois avaient beau aimer et avoir bien soigné leurs compagnons, un certificat de capacité est obligatoire pour la détention de ces animaux non domestiques, défini dans l’arrêté du 10 août 2004. Une infraction qui vient s’ajouter au vol aggravé dont le couple devra répondre au mois de décembre devant le tribunal correctionnel de Valenciennes.
Le perroquet volé a été rendu à l’animalerie. Le second volatile et le python ont été confiés au zoo de Maubeuge. Quant au boa, il a rejoint ses congénères du zoo de Lille.
FIN/IPG/PLJ/2008
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