Dans sa livraison du vendredi 29 août, «  Gabaon  » tire la sonnette d’alarme sur l’insécurité. Pour le journal satirique bimensuel, « des familles entières sont malheureuses », « la nation anxieuse a dorénavant droit de cité dans la capitale et dans l’arrière pays ».

Plus loin, le journal qualifie de « fête quelconque » les festivités du 48ee anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale. Et revient sur l’insécurité en titrant : « Qui veut assassiner Pierre Mamboundou ? Ce dernier croit savoir que « l’insécurité au Gabon est en partie favorisée par le phénomène de l’immigration clandestine d’où son appel à une politique concertée à l’échelle de la sous-région ».

Lors d’un point de presse qu’il a animé récemment au siège de son parti politique à Awendjé, le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG) avait déclaré que « Six groupes étudient la possibilité de lui enlever l’immunité parlementaire pour faire appliquer une décision arbitraire à partir d’un montage qu’ils auraient arrêtés (...) ».

Et puis, la «  Revue trimestrielle d’information de la Confédération patronale gabonaise (CPG)  » dans sa rubrique intitulée « Les cahiers de la CPG » publie un dossier sur la crise alimentaire et la flambée des prix dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

La Revue de la CPG souligne que selon une étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), « la flambée des prix des denrées alimentaires risque non seulement d’aggraver la situation de 862 millions d’affamés dans le monde, mais aussi de plonger dans la pauvreté extrême et la faim des millions d’autres personnes ».

FIN/IPG/MPL/NKO/2008

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