Le Hollandais Hans Bakker était arrivé au Gabon en janvier 2006. Son séjour a été particulièrement marqué par deux évènements majeurs dont l’arrêt total de la production pétrolière à Shell Gabon du 20 mars au 1er avril 2008, à la suite d’ une grève d’une partie du personnel qui réclamait son départ et qui protestaient contre les conditions de travail peu conformes, selon eux, aux dispositions légales et réglementaires.
La crise avait finalement été dénouée lors d’une rencontre avec le Président de la République Omar Bongo Ondimba, qui réussit à mettre d’accord les deux parties en conflit.
Les installations du champ de Rabi-Kounga et du terminal pétrolier de Gamba opérées par Shell Gabon ont par la suite redémarrées progressivement à partir du 2 avril. Le mouvement de grève avait affecté également deux autres opérateurs : Total Gabon et Perenco dont les productions pétrolières estimées à 30 000 barils/jour au total, transitent également par le terminal pétrolier de Gamba, appartenant à Shell Gabon.
Le 29 août, une autre grève, celle des sapeurs pompiers de Shell Gabon, paralysa l’aéroport de Gamba. Ces derniers protestaient contre la rupture du contrat de Shell Gabon avec leur employeur. Les sapeurs pompiers étaient chargés d’assurer la sécurité des installations de la compagnie anglo-neerlandaise.
Ces deux évènements pourraient avoir précipité le départ de Hans Bakker du Gabon.
Avant sa nomination à la tête de Shell Gabon, Hans Bakker était en poste à La Haye, aux Pays-Bas, où il avait en charge la Direction du Planning des Affaires pour la branche Exploration Production du Groupe Shell.
Entré à Shell en 1989 en qualité d’Ingénieur Chercheur en techniques de forage, Hans Bakker a occupé plusieurs fonctions de Direction au sein de nombreuses sociétés du Groupe Shell.
Shell Gabon est le deuxième opérateur pétrolier du Gabon dont l’économie et le développement sont dépendants du pétrole. La production actuelle de Shell Gabon dépasse les 60 000 barils par jour.
Shell Gabon dont le siège est à Gamba, est une société anonyme créée en 1960 avec un capital de 15 milliards de francs CFA, réparti entre le Groupe Royal Dutch Shell (75%) et l’Etat gabonais (25%).
FIN/IPG/MOP/2008
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