Dans son allocution, le ministre de l’Enseignement supérieur a félicité les participants pour « leur contribution à la réalisation d’un canevas de cahier de charge LMD qui pourra se muer en une feuille de route pour le comité ministériel et une source d’inspiration et de proposition pour le comité national LMD ou pour le gouvernement ».

« En jetant un regard rétrospectif, il convient de rappeler qu’au-delà d’un simple changement de système diplômant, le passage progressif des Etats-Unis de l’Union Européenne au système LMD s’est voulu d’abord comme un choix stratégique de développement pour redynamiser l’économie des pays membres et contribuer au bien être de ses populations », a lu M. M’Batchi.

Ce dernier a ajouté qu’ « en tant qu’acteurs et promoteurs du système LMD dans les établissements, il est indiqué au sortir de cet atelier de prendre en compte cette dimension fondamentale pour bien comprendre la nécessité de la réforme et l’urgence d’avancer, car le LMD ne saurait être vécu comme un effet de mode ».

Cette importante opération s’est traduite par l’affectation au ministère en 2008 d’un budget LMD de 100 millions de F CFA, montant prévu à la hausse dans le projet de la loi des finances 2009.

Les anciennes universités seront réaménagées en vue d’une meilleure occupation des sols et de l’espace, en partenariat avec l’association des universités francophones (AUF), l’association des universités africaines (AUA) et le Conseil Africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).

FIN/IPG/AZR/2008

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