Le Gabon, de son coté, devrait poursuivre les efforts engagés depuis 2005 pour augmenter son offre de café.

Cette manifestation a réuni pendant 5 jours les acteurs de la filière africaine de café, avec pour mission de renforcer la coopération sur l’amélioration qualitative et quantitative du café africain, notamment le Robusta, afin que le continent retrouve son assise sur le marché mondial du café.

Le président exercice de l’OIAC, le ministre Charles M’ba, a félicité les participants pour « le bon déroulement des travaux », indiquant que « la 48ème assemblée générale a été le moment choisi pour le lancement de l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM) », une organisation de droit privé.

Il a souligné ainsi l’importance de soutenir les stratégies innovantes et le secteur privé, acteur indispensable de la production caféière, pour compenser « la faiblesse, voire l’absence d’investissements » qui prévalait jusque-là.

Concernant l’adhésion de l’OIAC à l’Organisation Internationale du Café le ministre a reitéré le choix d’une « intégration progressive, toute en sagesse et en fermeté », félicitant la détermination et le rôle joué par la secrétaire générale Josefa Correira Sacko dans cette perspective.

Le discours de clôture a également été l’occasion pour Charles M’ba de passer le flambeau de la présidence de l’OIAC au Ghana, qualifié d’ « expert reconnu pour la culture des produits de base », à qui il a souhaité pleine réussite pour 2009. La 49ème assemblée générale de l’OIAC se tiendra à Accra en novembre de l’année prochaine.

Cette année de l’OIAC, placée sous la présidence du Gabon, a permis aux producteurs et autorités du pays de renforcer leur mobilisation pour relever les défis qui les attendent. A ce titre il convient de rappeler les efforts entrepris depuis 2005 par le chef de l’état, en partenariat avec la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB), en la personne de son Directeur Général, Mathias Otounga Ossibadjouo, pour soutenir la filière café au Gabon.

Ils ont initié le projet Café Robusta haut de gamme, qui vise à densifier la production du Robusta gabonais, grâce notamment à l’octroi par la Caistab de subventions aux planteurs. Sur tout le territoire national ont été implantée des exploitations pilotes de ce café haut de gamme.

Pour ce faire, le gouvernement a débloqué 800 millions de francs, reconnaissant les multiples enjeux qui se dessinent, tels que la diversification de l’économie, l’accroissement des gains des planteurs et l’amélioration de leurs conditions de vie.

FIN/IPG/CLE/2008

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