LIBREVILLE, 10 janvier (Infosplusgabon) - La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fait subir à l’eau qu’elle distribue, un traitement physico-chimique dans ses usines de traitement pour répondre aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette eau fait l’objet de contrôles fréquents et rigoureux garantissant le respect des normes auxquelles doit obéir ce liquide indispensable à la consommation humaine.

Ce souci a conduit la SEEG à mettre en place un dispositif d’auto surveillance qui permet, de suivre la qualité de l’eau en tous points du réseau, y compris au robinet du consommateur, de disposer 24h/24 des données relatives à l’alimentation en eau et de garantir ainsi une qualité constante de l’eau distribuée.

Cette surveillance consiste en la réalisation d’analyses quotidiennes par la SEEG dans ses laboratoires, selon des fréquences et des protocoles validés (contrôle régulier d’une quarantaine de paramètres physico-chimiques et bactériologiques à toutes les étapes).

En complément de l’auto surveillance, un suivi de la qualité de l’eau est effectué dans le cadre de la télégestion à l’usine de traitement de Ntoum. L’analyse des informations sur les paramètres essentiels de qualité à différents points du système de production (usine et réservoirs) transmises en temps réel permet de réaliser des actions correctives nécessaires pour maintenir une qualité constante de l’eau produite.

La SEEG, acteur de la santé publique

En avril 2006, avec le concours de Veolia, la SEEG a organisé à Libreville dans le cadre du troisième congrès de la Société Gabonaise de Pédiatrie axé sur « l’enfant et son environnement « , un symposium sur le thème : « Pollution de l’eau et santé de l’enfant du Sud « . L’accès à une eau de bonne qualité et en quantité suffisante est l’un des enjeux majeurs des Etats du Sud pour les décennies à venir. Chaque année, à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont atteints de maladies véhiculées par l’eau.

La SEEG en sa qualité de producteur et fournisseur d’eau potable a pris la mesure de son rôle d’acteur de la santé publique. Elle déploie ses meilleurs efforts et fait preuve de professionnalisme, dans un contexte d’augmentation constante de la demande,pour la faire progresser, atteindre ou dépasser les prescriptions de l’OMS, sous le contrôle de son administration de tutelle et dans le cadre du partenariat conclu entre Veolia Eau et le Ministère Gabonais de la Santé Publique.

Quelques investissements significatifs en eau : Ntoum 6 : nouvelle station de production d’eau potable destinée au renforcement de l’alimentation en eau de Libreville. Elle a porté depuis 2003 la production nominale à 155 000 m3/j et devrait permettre de satisfaire la demande jusqu’en 2010. Le réservoir d’eau de Nkol-Ngoum d’une capacité de 1 000m3 pour l’alimentation en eau potable de près de 250 foyers résidant dans ce quartier. Coût de l’investissement : 747 millions de FCFA.

Le château d’eau d’Angondjé : Mis en service le 28 juillet 2006 pour optimiser la desserte en eau potable de la zone nord de Libreville, ce château d’eau en béton armé, haut de plus de 27 mètres, possède une capacité de 1500 m3 et repose sur une tour de 19m de haut. Montant des investissements : 2 milliards de francs CFA. Port-Gentil, capitale économique du Gabon, a bénéficié de deux forages et piézomètres à Ntchengué, en renforcement de la ressource eau de surface de Mandorové en période de remontée saline. Montant des investissements : 1,2 milliard de F CFA.

Les efforts louables fournis par la SEEG pour apporter un meilleur service se heurtent à une multitude de difficultés (croissance exponentielle de la demande, urbanisation, assainissement) qui nécessitent une démarche globale en vue d’atteindre les objectifs du millénaire.

La SEEG créée en 1950 dispose d’un capital de 15 milliards de francs CFA réparti entre Veolia Eau (51%), des personnes morales (26,3%), des personnes physiques (22,7%).

FIN/IPG/PKM/2010

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