Depuis le mois de février dernier, le mouvement évangile et santé de l’Archidiocèse de Libreville entreprend des campagnes de sensibilisation, d’information et organise des caravanes médicales dans les villages de la Pointe Denis et de la Maringa.

C’est la princesse Rapontchombo, chef de village, qui a organisé la dernière descente sur le terrain où les médecins et infirmiers du MES ont administré des soins à près de 70 malades.

L’ONG Gabon SOS médicaments a procédé à la distribution gratuite des médicaments d’une valeur de près de 500 000 francs CFA. Cette campagne organisée par la société civile qui a été accueillie par la population comme une solution au manque de structures socio économiques dans la localité, devrait amener les autorités du département d’Ikoi Tini à plus de réflexion afin d’améliorer le cadre de vie des populations de la Pointe Denis dont le capital humain n’est pas à négliger.

Le cadre de vie non plus y est à valoriser au plan de l’écotourisme. Des infrastructures de communication y font aussi défaut. Les populations se déplacent par voie maritime. L’ONG Gabon Environnement, installée dans le village Wingombé, entend fonder, avec l’appui de la société de téléphonie mobile Azur, une case de santé communautaire pour la prise en charge des malades.

Lesquels n’ont pour seul recours que Libreville. Les patients y arrivent souvent fatigués, ce qui complique leur thérapie. Il faut rappeler que les caravanes médicales à la Pointe Denis s’inscrivent dans le cadre du programme d’activités annuelles du Mouvement évangile et santé.

Le MES dans le cadre de la lutte contre le paludisme, a procédé lors d’une descente sur le terrain à plusieurs séances d’imprégnation de moustiquaires et à la distribution des médicaments. L’ONG Prometra a formé dans les mêmes circonstances une quinzaine de jeunes gens à la connaissance des plantes et leurs vertus. Ce qui permettrait - dans un cadre restreint et en fonction de la gravité de la maladie— à cette population de pratiquer les premiers soins aux malades avant leur évacuation vers Libreville pour des soins approfondis.

FIN/INFOSPLUSGABON/LDK/2010

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