« Nous avons ordonné la reprise du travail ce soir (lundi soir). Nous avons obtenu satisfaction sur nos revendications. Nous ne voulons pas créer une situation de chaos », a déclaré M. Engandji.

Le conseiller du Premier ministre, Jean Paulin Ekua Sima, a lu le procès verbal des négociations et a annoncé que « l’ONEP a obtenu que l’on recense sous 48 heures tous les étrangers en situation irrégulière dans le secteur pétrolier et qu’ils soient expulsés du pays sous huitaine. Une mesure qui pourrait concerner 1300 personnes ».

« Des opérations de contrôle seront régulièrement effectuées pour améliorer les procédures d’admission de la main-d’œuvre étrangère dans les sociétés du secteur pétrolier et activités annexes. Deux missions de contrôle seront effectuées au deuxième et au quatrième trimestre », a expliqué M. Ekua Sima.

Cet accord entre le gouvernement et le puissant syndicat pétrolier est intervenu après de longues négociations qui ont permis d’associer l’Union des pétroliers du Gabon (UPEGA).

Toujours selon le procès verbal, « des amendes seront infligées aux contrevenants conformément aux textes en vigueur ».

D’autre part, l’emploi des étrangers dans le secteur pétrolier sera suivi par un organe de vérification sur l’application de la loi fixant le régime d’admission et de séjour des étrangers en République gabonaise.

Les uns et les autres ont également convenu que le Code des hydrocarbures en cours d’élaboration sera enrichi des conclusions de l’audit sur le secteur pétrolier demandé par le Président de la république Ali Bongo Ondimba, avant son adoption définitive.

FIN/INFOSPLUSGABON/YRT/2011

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