Dans un communiqué publié mercredi soir à Tripoli, le comité indique que « le raid de l’aviation britannique a fait trois morts parmi les travailleurs civils sur le gisement pétrolier et trois autres blessés et détruit l’oléoduc reliant le champ au terminal de Harrigha à Tobrouk (extrême Nord du pays) ».

Le champ pétrolier d’Al-Sarrir approvisionne le port de Harrigha en pétrole brut destiné à l’exportation, rappelle-t-on.

Le communiqué souligne que « ces bombardements britanniques constituent une agression directe contre des civils et des infrastructures économiques en Libye et représentent une violation claire de toutes les résolutions de la légalité internationale ».

Par ailleurs, le comité populaire général libyen (gouvernement) a examiné, mercredi lors d’une réunion à Tripoli, les dégâts et les opérations de sabotage et de pillage subis par les champs, ports et raffineries pétroliers libyens ainsi que les sièges des compagnies pétrolières opérant dans le pays à la suite des événements qu’il a connus.

Les dégâts subis par ces équipements et infrastructures pétrolières en raison des raids aériens et des missiles des forces de la coalition ont été également au menu de la rencontre du comité populaire général libyen.

A ce propos, le gouvernement libyen a décidé de la mise sur pied d’un plan d’urgence pour la réhabilitation de l’infrastructure pétrolière, le lancement d’opérations pour l’entretien des champs pétroliers.

Il a appelé les compagnies pétrolières à reprendre leurs activités ainsi que le personnel du secteur pétrolier.

Le comité populaire général libyen a également décidé d’activer le système de sécurité des champs et infrastructures des sociétés pétrolières à travers la réhabilitation et l’activation du corps spécialisé pour la sécurité du secteur pétrolier et ses installions.

FIN/INFOSPLUSGABON/AOL/2011

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