Michel Ongoundou Loundah, 48 ans, le sourire constant aux lèvres, se lance dans l’arène politique avec une forte conviction qu’il sera soutenu par une bonne frange de la population de Franceville, une ville qu’il affectionne particulièrement et où il a passé l’essentiel de sa carrière professionnelle.

Capable de rassembler jeunes et cadres de Franceville, Ongoundou Loundah pourrait cristalliser les voix des nombreux indécis qui n’ont jamais trouvé leur compte, depuis des décennies, dans la politique menée par leurs représentants à l’Assemblée nationale.

Patient et méthodique, Michel Ongoundou Loundah, se lance pour la deuxième fois dans la course pour les élections législatives et se verrait bien le défenseur des intérêts des populations de Franceville, capables de faire la balance lors de l’élection du 17 décembre considérée comme palpitante.

Cet ancien directeur commercial d’une entreprise agro-industrielle et directeur de publication de l’hebdomadaire satirique La Griffe, suspendu au Gabon en février 2001, dû lancer à Paris, en juillet de la même année le Gri-Gri International un quinzomadaire très prisé par les lecteurs dans de nombreux pays.

Loin des tracasseries qui ont marqué sa carrière journalistique et qui l’avaient contraint de s’installer depuis 1998 à Paris, en France, Ongoundou Loundah se porte candidat aux élections législatives à un tour du 17 décembre 2006 à Franceville, dans le Haut-Ogooué, avec beaucoup de détermination.

Annonçant le 7 novembre qu’il se présentait comme candidat indépendant, Ongoundou Loundah n’a pas créé de surprise. Sa candidature était attendue.

Ambitieux et réaliste, Ongoundou Loundah considère que « lorsque l’on élit un député, on élit quelqu’un qui va représenter tous les électeurs à l’Assemblée nationale ».

Pour lui, un indépendant est un homme libre. Il n’est pas attaché par une ligne de parti et il n’a pas non plus de "dette monétaire" envers ceux qui contribuent généreusement à la caisse électorale des candidats des partis.

De plus, se plait-il à faire remarquer, un député indépendant n’est pas attaché par l’ambition de se faire récompenser par une nomination politique s’il suit aveuglément la ligne du parti auquel il appartient. Il a donc les mains libres pour véritablement représenter les intérêts des électeurs de sa contrée.

"Une des raisons pour lesquelles nous sommes si déçus de nos politiciens, c’est que les populations ont une idée inexacte de leur véritable rôle (...)", déclare-t-il.

Se positionnant en véritable leader dans sa communauté, Michel Ongoundou Loundah a de bons nerfs d’être une bougie d’allumage à Franceville...

FIN/IPG/ALN/2006

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