Telle une mafia organisée, les populations sont fréquemment manipulées par des élus qui ne défendent pas toujours avec brio leurs intérêts à l’Assemblée nationale et encore moins aux postes qu’ils occupent.
Déplorant le climat délétère qui s’est installé avant le lancement officiel de la campagne pour les législatives, Michel Ongoundou a adressé vendredi à la presse nationale et internationale un communiqué par lequel il qualifie "de honteuses et d’anti-démocratiques" les basses manœuvres et les manipulations orchestrées, par deux fois, à l’endroit de ses suppléants qui ont été manipulés, voire menacés par des « irresponsables » qui ont acheté leur conscience » au point qu’ils ont renoncé à s’engager avec lui dans la bataille palpitante pour les législatives du 17 décembre prochain.
Indigné par des pratiques d’un autre âge, notamment par "la corruption et l’achat des consciences à des fins électorales", Ongoundou Loundah dénonce le fait que certains acteurs politiques veulent instituer une sorte de « monarchie » à Franceville, ce qui constituerait pour eux, un enjeu pour une succession déjà ouverte...
Le suppléant dans la course de M. Ongoundou Loundah a démissionné jeudi soir à travers une déclaration montée de toutes pièces à la télévision nationale, après une audience au cours de laquelle il aurait été conduit par un cadre originaire du Haut-Ogooué.
« C’est le second suppléant qu’on me fauche, mais je ne renoncerai pas. Il faut dénoncer le fait que certains veulent faire du Haut-ogooué une province à part, un Etat dans l’Etat », a-t-il dit.
Jérôme Bissé a en effet fait défection en passant lire jeudi à la télévision nationale une déclaration qui lui a été imposée. Le même jour, à Libreville, le manège pour les législatives a mis en scène un autre suppléant instable, Léonard Adoulazokou, qui a abandonné le candidat Sickout Iguendja (Parti gabonais du Progrès) pour appeler à voter pour Alexandre Barro Chambrier (Parti démocratique gabonais).
D’autres suppléants avaient déjà ouvert « le bal » dans les autres villes du pays, pour expliquer leur « immaturité politique ».
Ongoundou Loundah tient à informer le public et particulièrement les populations de Franceville, Sud-Ouest du Gabon, qu’en dépit des manœuvres orchestrées par des personnes mal intentionnées, et visant à porter des entraves à sa candidature, qu’il reste plus que jamais déterminé à se présenter au scrutin législatif du 17 décembre pour le siège unique de la commune de Franceville.
Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, Ongoundou Loundah déplore le fait qu’en l’espace de 15 jours les deux suppléants qu’il a choisis ont dû —sous la contrainte l’un après l’autre— renoncer à faire équipe avec lui.
« De tels agissements sont loin d’honorer et de grandir la classe politique altogovéenne et sont plutôt de nature à semer la confusion dans les esprits. C’est pourquoi en même temps que je réaffirme le maintien de ma candidature, j’invite les Francevilloises et les Francevillois à se mobiliser pour sanctionner par leurs vote "les ennemis du peuple" (...) », a fermement déclaré Ongoundou Loundah, considéré dans sa province comme la « Force Tranquille » pour ce rendez-vous électoral majeur.
FIN/IPG/JRM/APN/2006
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