C’est un ballet politique de mauvais goût, orchestré par certains barons du PDG (parti au pouvoir depuis 38 ans) qui se donnent un mal fou à débaucher les suppléants de leurs adversaires.

C’est dans ce climat pollué par des manœuvres antidémocratiques que plusieurs suppléants, généralement des militants sans conviction politique affirmée sont manipulés et souvent contraints à la démission. Pour le plus grand bonheur de quelques prétendants à la succession qui veulent faire de Franceville un champ expérimental pour l’accession au pouvoir suprême.

Principale victime de ces coups bas, le candidat indépendant Michel Ongoundou. Privé de son suppléant, qui a démissionné la veille de la publication de la liste des candidatures, il a dû écourter son séjour à l’étranger pour venir plaider sa cause à la Cour constitutionnelle où il a été auditionné le vendredi 24 en présence de son avocat.

Il a également introduit le dossier d’un nouveau suppléant. Entre-temps, la Cour Constitutionnelle doit faire face à une situation inédite : une démission après le dépôt de dossier.

Du côté de Franceville, les populations loin d’être dupes, dénoncent les basses manœuvres et la tentation de certains hommes politiques connus pour leur ambition, et qui veulent s’assurer le contrôle de cette ville, en vue de réaliser un dessein national inavoué.

(A suivre)

FIN/IPG/LPN/GML/2006

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