Sur place à Belinga, des anciens mineurs déflatés assiègent les alentours de la mine pour s’y installer avant que ne débute l’exploitation du minerai de fer.

« Les villageois vivent de la chasse, des produits de la pêche et des cultures des plantations. Le développement de Belinga apporterait modernité et activités économiques dans cette bourgade presque oubliée depuis les années 50 à la suite de promesses non tenues des autorités politiques de l’exploitation du gisement de fer », a confié Bernard Mboka, un ancien mineur qui a travaillé pendant une douzaine d’années à la mine d’uranium de Mounana, dans le sud est du pays, aujourd’hui fermée.

« Plusieurs mineurs de la ville minière de Mounana sont arrivés à Makokou principalement à cause de l’épopée du fer et certains ont commencé à s’installer à Belinga. Nous sommes sans emplois et exerçant seulement dans le domaine minier. Puisque le chef de l’Etat a promis 6000 emplois nouveau, alors nous avons des raisons d’espérer puisqu’il y aura inévitablement une demande de main d’œuvre étrangère pour suppléer à la demande nationale », a poursuivi Mboka.

Belinga est un petit village de plusieurs dizaines d’habitants perdu dans la forêt vierge et situé à 110 kilomètres de Makokou. On y accède par la route ou en pirogue par l’Ivindo, l’un des fleuves le plus long du Gabon.

En cette période, les activités n’ont pas encore débuté mais demeure un enjeu économique certain qui devrait changer la qualité vie des villageois de Belinga et des environs.

Mais le développement d’une contrée prend du temps et de plus, il faudra déployer des moyens pour la fourniture d’électricité, rappelle Félicien Mboumba, un agent municipal qui voit dans l’exploitation du gisement de fer « une réelle opportunité de développement sur tous les plans ».

FIN/IPG/PJG/2007

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