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Le ministre Gabonais de la Santé, Paulette Missambo, a fait une déclaration à la télévision nationale, expliquant que la décision du gouvernement a été prise à l’issue de la réunion de la Commission ad hoc mise sur pied pour prévenir et enrayer l’épidémie de grippe aviaire de type H5N1 qui s’est déclenchée dans un élevage de poulets de l’Etat de Kaduna, au nord du Nigeria.
Rappelons que le Gabon et le Nigeria entretiennent des échanges directs par la mer et plusieurs produits alimentaires sont importés au Gabon, dont les poulets, les cailles et les perdrix.
Selon les observateurs et compte tenue de la perméabilité des frontières gabonaises et surtout de la pénétration facile des eaux territoriales par des clandestins à bord des pirogues, nul doute que si le virus de la grippe aviaire arrivait au Gabon, les résultats seront catastrophiques.
Et cela en partie à cause de l’insalubrité qui prévaut actuellement dans les quartiers populaires de Libreville notamment où les animaux, volailles, moutons et porcs cohabitent avec les habitants.
Alors que l’épizootie de grippe aviaire due au virus A (H5N1) progresse - celui-ci vient d’être identifié dans le nord de Chypre -, les biologistes moléculaires redoublent d’efforts pour comprendre les raisons de sa virulence chez l’animal mais aussi chez l’homme.
Les premiers foyers de grippe aviaire en Afrique sont apparus cette semaine à Kano et Kaduna, deux Etats du Nord Nigeria. Plusieurs dizaines de volailles sont déjà mortes de la souche H5N1 du virus de la grippe aviaire.
Le monde semble se mobilier pour porter assistance au Nigeria (130 millions d’habitants) pour combattre la souche H5N1 du virus de la grippe aviaire et circonscrire l’épizootie avec le concours de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les autorités nigerianes ont procédé à l’incinération de dizaines de milliers de volailles mortes du virus ou abattues dans plusieurs élevages.
Le Niger, le Tchad, le Bénin, le Cameroun et le Gabon ont interdit l’importation de volailles nigérianes pour éviter la propagation du virus hors du Nigeria, virus qui a déjà a son actif plus de 90 morts dans le monde, essentiellement en Asie et en Turquie, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le Gabon, petit pays d’Afrique centrale de 1,5 million d’habitants se trouve dans une situation de dépendance alimentaire car 98% de ses besoins en volaille et en viande de boeuf et de mouton sont importés, selon des statistiques officielles.
Une grande part de œufs provient du Cameroun voisin au même titre que les légumes et autres produits agricoles. Chaque année, le Gabon dépense plus de 47 millions de dollars US pour ces produits importés, rappelle le ministère du Commerce.
"Le Gabon a décidé de renforcer la surveillance dans les aéroports et ports ", a fait savoir le porte-parole de la Commission ad hoc, le Dr Constant Ayenengoye, qui a ajouté que "des campagnes de sensibilisations seront organisées en direction des opérateurs économiques" impliqués directement ou indirectement dans l’importation des volailles.
FIN/IPG/ALN/2006
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