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LIBREVILLE, 9 mars (Infosplusgabon) - L’Organisation non gouvernementale AFRICA (Association Française de Relations et d’Initiatives avec le Continent Africain) dont le siège social est basée à Chambery, en France, est fortement préoccupée par la quantité des déchets industriels toxiques produite en Afrique et dénonce le fait que l’industrie d’un pays moderne comme la France génère environ 2 millions de tonnes par an de déchets industriels toxiques à vie longue, baptisés « déchets spéciaux ».
AFRICA rappelle que le concept du développement durable est né vers la fin des années 80 et a été défini comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Au sens large du terme, le développement durable comprend l’équité au sein d’un même pays, entre pays et entre générations, et intègre la croissance économique, la protection de l’environnement et le bien être social.
L’un des défis majeurs des politiques de développement durable est de prendre en compte ces trois dimensions de façon équitable, en mettant à profit leurs interactions et en procédant au arbitrages indispensables.
C’est dans cette perspective que l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) voudrait bien s’inscrire puisqu’elle annonçait la publication d’un rapport sur les caractéristiques spécifiques de l’énergie nucléaire dans l’optique du développement durable.
AFRICA souligne que les plus terribles méfaits nucléaires qui n’ont pas encore livré tous leurs secrets et leurs conséquences, concernent les essais nucléaires dans le Sahara algérien et en Polynésie.
Après un demi-siècle de nucléaire, la planète a hérité de déchets nucléaires qui resteront radioactifs pendant des dizaines, voire des centaines de milliers d’années. Aucune solution sûre n’a encore été trouvée quant à leur gestion, où que ce soit dans le monde.
AFRICA ne voudrait pas que pareilles expériences soient transposées en Afrique car elle mène sans discontinuer un combat pour éviter d’entraîner le continent africain vers l’enfer.
L’ONG AFRICA qui a dénoncé en début de semaine les activités du groupe français AREVA au Niger, troisième producteur mondial d’Uranium, et au Gabon via sa filiale COMUF (Compagnie des mines mines d’Uranium de Franceville), ou ses partenaires, souhaiterait que les Etats africains puissent disposer de moyens de contrôle radiologique.
Les activités de la COMUF ont cessé en l’an 2000. La France tire de bénéfices de l’exploitation minière au Niger et il importe aux citoyens français de se mobiliser pour aider les populations du Niger à défendre leurs droits à une surveillance des activités à risque, leurs droits à la gestion correcte des déchets toxiques et leurs droits à la préservation de l’environnement et à la santé.
Des principes qui guident depuis toujours et avec acuité, les actions de AFRICA sur le continent.
FIN/IPG/ALN/2006
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