Très tôt mercredi, de nombreux barrages policiers et autres points de contrôle intempestifs dans les artères de Libreville ont créé de véritables bouchons. Très visées, la nationale, les quartiers Akébé, Petit Paris et Likouala.
Il s’agirait, a-t-on expliqué ensuite, d’une descente musclée des forces de l’ordre et d’une nouvelle opération "Scorpion". Certains conducteurs de taxis ont expliqué que les forces de l’ordre exigeaient la conformité des pièces afférentes à la circulation des véhicules (assurance, carte grise, contrôle technique), et celles du conducteur à savoir carte d’identité ou carte de séjour, permis de conduire et certificat médical.
Seulement, au vu de la tension sociale que traverse le pays avec l’opération de déguerpissement des marchés spontanés ayant laissé sur le carreau de nombreuses commerçantes ou encore la crise de l’éducation avec la grève des enseignants, les populations s’interrogent si dans une telle atmosphère une opération du genre entamée ce matin par la police se justifie.
Toutefois, ce sont les usagers qui pâtissent de la rareté des moyens de transport en commun.
FIN/IPG/PKA/2008
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