La DHEA est une hormone stéroïde, produite par la glande surrénale. C’est un composant essentiel de la plupart des fonctions physiologiques. Elle circule sous forme hydrosoluble sous le nom de sulfate DHEA-S.
Pour le Pr Mavoungou, « les hormones stéroïdes ont été longtemps considérées comme les architectes de la vie. Ainsi, les modifications de leur métabolisme traduisent généralement le maladie ».
« Aujourd’hui, le concept de la santé de l’homme est intimement lié à la notion de santé environnementale. Voilà pourquoi un environnement malsain du fait de son interaction avec l’homme, contribue à déclencher la maladie », ajoute le Pr Mavoungou.
Il souligne en outre qu’il faille retenir comme facteurs déterminants et ou déclencheur de la maladie, les infections, la malnutrition maternelle et fœtale qui conduisent à un déficit d’hormones stéroïdes, conséquence des faibles poids à la naissance, et une cinétique pubertaire diminuée caractérisée par une baisse de la production de DHEA, induisant une résistance à l’insuline et la lipodystrophie souvent secondaires à l’administration des antirétroviraux dans le cas du Sida.
Comment en quelques années, la DHEA a-t-elle pu devenir un composé-star ? Cette hormone naturellement produite par l’organisme brûle toutes les étapes au point d’embarrasser les législateurs.
Présente chez le fœtus, son taux devient négligeable pendant la petite enfance mais augmente à l’âge de sept ans environ et atteint son apogée entre 20 et 30 ans. Ensuite, sa concentration décroît progressivement pour ne plus représenter qu’un tiers de son maximum. Les femmes en produisent entre 20 et 30 % de moins que les hommes.
La DHEA intervient dans la fabrication des hormones sexuelles (testostérone, œstrogène, progestérone) entre autre, car son champs d’action est plus vaste encore. Son effet "star", se résume vulgairement à un rajeunissement général du corps et de ses sensations. (peau, système neurologique, etc...).
Le stress et l’âge ont une action inhibitrice sur les réserves dans l’organisme, ce qui tend à laisser penser (pour ce dernier) qu’il y a corrélation entre le taux de DHEA et le vieillissement, mettant en avant le rôle de marqueur du vieillissement de la DHEA.
Le taux de DHEA diminue à partir de 30 ans. A 40 ans il en reste 50% et de 75 à 80 ans plus que 10% !!. Cependant, il existe des inégalités dans les taux selon les personnes : celles qui ont un taux élevé ont plus de vitalité, un bien être amélioré, une densité osseuse de meilleur qualité ainsi que des sens cognitifs affûtés.
Une cure de 25 mg pendant 1 an sur 280 patientes ménopausée et âgés de 50 à 65 ans à permis d’observer une augmentation du taux d’oestrogènes (multiplié par 4) et les symptômes liés à la ménopause diminuent (bouffées de chaleur).
FIN/IPG/PML/2006
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